Elle se décrit comme un état pathologique de souffrance psychique consciente, culpabilisante accompagnée d’une réduction plus ou moins forte des valeurs personnelles et d’une diminution de l’activité psychomotrice et organique, non attribuable à une déficience réelle dans la plupart des cas.
Quels en sont les signes ?
Concrètement, je la caractérise notamment par des troubles d’humeur comme celles-ci énoncées ci-dessous.
- Un état de tristesse, une douleur morale ; on se sent triste, nul ou coupable, on pleure souvent, on se sent découragé et on a parfois même des idées noires.
- On peut constater une perte d’intérêt pour les activités que l’on apprécie en temps normal. On a plus goût à rien, on s’ennuie, on a le sentiment d’avoir perdu l’élan vital, on ne se sent plus concerné ni attendu par les autres.
- On a l’impression d’être entravé dans son fonctionnement quotidien, on a du mal à se concentrer, on dort moins bien, on n’a plus d’appétit ou au contraire on mange de façon excessive.
- On a des troubles de la libido, la vision de soi étant négative, on ne parvient plus à voir les autres et on arrive même à les fuir, se plongeant dans un mutisme, un manque de communication.
- Une perte de confiance en l’avenir, on ne se projette plus dans le futur et on est aussi incapable de vivre dans le présent.
Quand commence la mélancolie ?
Ces symptômes apparaissent souvent à l’occasion d’évènements douloureux, un deuil, une séparation, un échec scolaire ou d’étapes difficiles comme une mutation forcée, un changement professionnel ou une perte d’emploi.
Il arrive aussi et de plus en plus que la dépression vienne de beaucoup plus loin, d’un passé douloureux, d’une enfance difficile. Dans la plupart des cas, le fait de faire la démarche auprès d’un professionnel thérapeutique vous permettra d’évacuer dans un premier temps la souffrance qui est en vous, de la comprendre et peut-être aussi de changer un fonctionnement qui ne vous rend pas heureux ou heureuse. La première étape pour pouvoir s’en sortir est celle de faire la démarche de rencontrer un thérapeute. C’est une forme d’action, pas anodine, le commencement d’un désir de rebond, d’une renaissance, d’une victoire sur vous-même.