DEVOIR DU PSYCHANALYSTE VIS-A-VIS DE SES ANALYSANTS
- Qualité de la thérapie : Dès lors qu’il est engagé dans un travail thérapeutique, le psychanalyste s’engage à donner personnellement la meilleure aide à la personne.
- Appel à un tiers : A cet effet, et s’il l’estime utile, il fait appel à la collaboration d’un tiers professionnel.
- Devoir de réserve : Conscient de la relation très spécifique qui le lie à la personne, le psychanalyste adopte une attitude de réserve en toute circonstance. Abstinence sexuelle : Le psychanalyste s’abstient de toutes relations sexuelles avec les analysants.
- Respect de l’individu : Le psychanalyste respecte l’intégrité et les valeurs propres de l’analysant dans le cadre du processus de changement.
- Sécurité physique : Dans le cadre de sa pratique, le psychanalyste instaure une règle de non-violence sur les personnes et les biens.
- Honoraires : Chaque psychanalyste fixe lui-même ses honoraires en conscience. Secret professionnel : Le psychanalyste est soumis aux règles usuelles du secret professionnel, qui s’étend à tout ce qu’il a vu, entendu ou compris au cours de sa pratique.
- Garantie de l’anonymat : Le psychanalyste prend toutes les précautions nécessaires pour préserver l’anonymat des personnes qui le consultent ou l’ont consulté
- Secret professionnel et co-analyse : Si des raisons thérapeutiques nécessitent la collaboration avec une personne donnant des soins à l’analysant, le psychanalyste ne peut partager ses informations qu’avec l’accord du patient. Cet accord est implicitement donné dans un processus de co-analyse.
- Groupe : anonymat et discrétion : En séance collective, le psychanalyste prescrit aux membres du groupe une obligation de discrétion quant à l’identité des participants, et de secret quant au contenu des séances.
- Protection des participants : En séance de groupe, le psychanalyste interdit les passages à l’acte sexuel entre les participants, et tout acte physique violent dommageable aux personnes et aux biens.
- Liberté d’engagement du psychanalyste : Le psychanalyste n’est jamais tenu de s’engager dans un processus menant à l’analyse après un bilan ou après quelques entretiens préliminaires.
- Continuité : Le psychanalyste se doit d’assurer la continuité de l’engagement analytique ou d’en faciliter les moyens.
- Changement d’analyste : Le psychanalyste est conscient des liens spécifiques mis en place par une analyse précédemment engagée par un confrère. Dans le cas d’une consultation en vue de changer d’analyste, il focalisera le travail d’analyse opportunément sur ce changement.