Troubles du sommeil

Tout d’abord nous nous apercevons que dans notre humanité, les troubles du sommeil sont maintenant considérés comme un problème de santé publique concernant, selon des données scientifiques, une bonne partie de la population. La cause est dû essentiellement au développement de l’automaticité et des nouvelles technologies croissant la charge mentale au détriment des charges physiques quotidiennes qui diminuent. Notre vie est donc indéniablement de plus en plus sédentaire. Une personne possédant un trouble du sommeil récurrent ressasse malgré elle, des pensées prenant une proportion disproportionnée grandissante, sans pouvoir parvenir à l’arrêter. Sa charge mentale lié aux stress, se traduisant parfois en angoisse, s’émancipe sans limite lorsque l’on devient inactif comme lorsqu’on cherche à s’endormir. La partie cognitive liées à nos pensées psychologiques est alerte, nous fixons l’objet qui prend une proportion surdimensionnée. Plus nous cherchons notre sommeil, plus il nous échappe. Les dernières études scientifiques régionales ont relevé une augmentation conséquentes des troubles du sommeil dans la région du Grand-Est, principalement en Moselle, dans les villes frontalières du Luxembourg dans les tranches d'âge 30-65 ans aussi bien chez les femmes que les hommes.

Quand le sommeil vous fuit sans détour, ressassé par des idées qui deviennent de plus en plus noires et angoissantes au fur et à mesure que le temps de la nuit s’écoule, vous pouvez agir de la manière suivante. Prenez un petit carnet, écrivez vos pensées et les émotions qui s’y rattachent sans désir moralisante et analysante. Quand le manque de sommeil perdure, il est préférable de consulter un psy, un psychanalyste ou un psychologue, selon vos affinités avec la forme de psychothérapie proposée. Le lâcher-prise est la première étape de la guérison mais cela n’est pas suffisant. Il va falloir comprendre sa formation, celle du stress et de son angoisse. Comment s’est-elle construite dans le temps, quelles sont la nature de vos pensées d’un point de vue descriptif et émotionnel en tant qu’adulte et enfant que vous étiez mais qui est toujours présent, blessés, en vous renvoyant des signes de détresse.. La charge mentale, au lieu d’être au repos, est activée bien au-delà de ce qu’elle devrait être dans une phase de pré-endormissement, empêchant votre système cognitif de se relâcher, vous plongeant dans une ébullition involontaire. L’insécurité, le sentiment de ne pas pouvoir affronter, de ne pas comprendre ce qui vous arrive est ressentie, à l’intérieure de vous, pressente et omniprésente. L’épuisement vous guette et vous tombez dans un sommeil, souvent de courte durée et peu récupérateur. A votre réveil, prenez, si le temps vous le permet d’écrire l’expression de votre inconscient, vos rêves et cauchemars. Ce sont des outils révélateurs sur lesquels vous pourrez notamment travailler lors de vos séances avec votre psychanalyste.

 


 

Sommeil, sport, un médicament naturel.

Les bienfaits psychologiques d’une pratique sportive régulière. Quelles sont les relations entre la pratique d’une activité physique et le sommeil ?

Il est clair que la pratique d’une activité sportive régulière et non excessive influence une certaine stabilité psychologique par le biais de la récupération, celle du sommeil. L’exercice physique influence le sommeil. De nombreuses personnes décrivent le fait qu’elles dorment mieux en ayant effectué une activité physique durant la journée. Un meilleur sommeil avec une aptitude ou un désir de pratiquer de l’exercice physique ont pour conséquence à moyen et long termes une meilleure santé et une diminution du stress. Chez les personnes possédant des troubles du sommeil, la pratique sportive, 3 fois par semaine est un bon remède pour retrouver une qualité du sommeil. Le défi sera alors de se motiver pour effectuer un effort physique au début en étant fatigué, par manque de sommeil, de trouver la motivation pour effectuer une pratique sportive modérée. Une fois le sommeil retrouvé, l’effort physique sera plus simple à pratiquer. La régularité sportive et se coucher plus ou moins à la même heure facilite un endormissement naturel plus rapide et une qualité de sommeil et permet une diminution des pensées obsessionnelles quand elles ont lieu.

Attention, il est important de ne pas pratiquer une activité physique intense juste avant d’aller dormir. Il faut un certain temps, au moins 3 heures, afin de faire redescendre la température, le métabolisme, l’adrénaline entre la fin d’une pratique sportive et le début du sommeil. Il faut réellement un retour au calme durant ce laps de temps pour aller vers une décontraction totale du corps avant d’aller se coucher. Certaines personnes arrivent à réduire ce temps de 3 heures, mais leurs corps doivent être habitués à une routine, le retour au calme se fait donc plus automatiquement, le corps se mettant de lui-même en veille plus facilement et rapidement.

Le rythme veille-sommeil et l’exercice physique sont très liés et toute modification de l’autre va influencer le niveau de l’autre. La rapidité de l’endormissement, du passage au mode veille du corps à celui du sommeil est favorisé par l’exercice physique autant que l’importance de la luminosité. Il est donc préconisé de s’accorder des séances de sport à l’extérieur, en pleine luminosité afin de favoriser la synchronisation de l’horloge interne qui pilote l’alternance veille-sommeil, surtout pour ceux qui ont du mal à trouver le sommeil.

Les troubles de l’horloge biologique, les syndromes d’avance de phase ou de retard de phase du sommeil pourraient être traités en pratiquant de l’exercice physique le soir ou le matin respectivement comme la lumière à haute intensité. La pratique d’un exercice physique a un effet positif sur le processus d’entrée dans le sommeil par son effet de régulation efficace de la baisse de température. La diminution de la température du sommeil du corps, entre 0.5 et 1 degré la nuit, positive pour une bonne qualité de sommeil, est plus efficace à obtenir après la pratique d’un exercice physique régulier. Le sport permet donc au corps d’atteindre une température plus basse pendant le sommeil, ce qui favorise la synthèse protéique, un bon sommeil facilite donc une régénérescence plus rapide des cellules musculaires.

Le sommeil permet de stocker son énergie, source primordiale pour l’individu dans le développement de son bien-être psychique.

Mais prudence, le sport ne guérit pas les troubles d’ordre psychologique, il influence l’endormissement des symptômes, la charge mentale se trouvant fatiguée donc moins disponible provoqué par une fatigue du système cognitif généralisé. La pratique du sport permet aussi de gagner du temps avec l'état de son psychisme car le manque de sommeil peut provoquer dans un premier temps un stress, stade 1 pouvant vous mener à l'angoisse, stade 2 puis à la dépression, stade 3, dans des étapes successives. Elle facilite le processus de canalisation en maintenant en surface l'équilibre de l'individu qui est d'ordre biologique et beaucoup plus partiellement psychique. Cette balance est fragile mais permettra d'approfondir plus rapidement la genèse des maux du sujet par un travail psychothérapeutique en parallèle car le stade 1 et en petite partie le 2 sera certainement présent chez cette personne mais rarement le stade 3, synonyme d'inertie.